Après The Vox, très inspiré par Stevie Wonder, et Ballads sur lequel Eric Legnini revenait à un strict album de piano jazz, revoici notre aventureux pianiste belge préféré qui poursuit ses mariages avec Sing Twice qui sort le 29 janvier.

Au menu : trois grands vocalistes Hugh Coltman, Mamani Keita et Emi Meyer viennent apporter leur style et leur inspiration à ce brouet très inspiré, sorte d'émanation européenne de ce que peut faire Herbie Hancock depuis quelques années.

Voici du jazz libre et de toute beauté, d'apparence lisse, mais en fait non. Le jazz d'Eric Legnini est assez puissant pour dévorer le sucre et le miel des mélodies pop.

L’affaire est une question de dosage, subtil. Une histoire de production dont Eric, en bon fan de Danger Mouse, Grizzly Bear et autre Daniel Lanois, en bon disciple de John Barry, fait son affaire. “Je ne voulais pas réaliser la simple photo de ce que l'on joue sur scène. Toute mon activité de producteur me sert et est très présente jusque dans les choix de fréquences.”, analyse celui qui s’est multiplié sur les claviers vintage : orgues seventies - Eko, Farfisa -, synthés analogiques, pédales d’effets, programmations de "beats" à partir de vielles boîtes à rythme, Fender Rhodes, mais aussi et surtout ce bon vieux piano...

www.discograph.com/ericlegnini

en concert le 5 février au Café de la Danse et dans toute la France