On avoue qu'on l'avait un peu perdu et que l'on croyait le slap démodé, mais Marcus Miller nous séduit avec Renaissance, son nouvel album en très grande forme qui montre avec un niveau de jeu hallucinant une forme de sagesse et d'épure, éloignée des délires techniques et froids que notre mauvaise foi lui prêtait. Ayant retrouvé avec la célébration de l'anniversaire de Miles, l'expo We Wants Miles, la tournée Tutu revisited, et les belles ventes, les superbes chroniques générées toute sa confiance, Marcus Miller aborde avec Renaissance une répertoire large et solide, fait de reprise étonnantes (War, Janelle Monae, et surtout Michael Jackson), de détours vers le Brésil (Setembro) et de jazz presque classique (Redemption) qui lui vaut des éloges très mérités en dépit d'une production un peu trop maintream à notre goût. Splendide album